Depuis toujours, Jonathan Livingston s'afflige de n'être ni albatros ni
pélican, en bref, de n'être doué ni pour le looping ni pour le vol
plané. A la consternation de ses parents, il s'entraîne jour et nuit
pour améliorer sa vitesse et sa qualité de vol. Le Grand Conseil finit
par se réunir et par exclure ce drôle d'oiseau qui ne respecte pas les
limites de sa race ! Jonathan en effet ne considère pas le vol comme un
vulgaire moyen de déplacement, mais comme la chance d'accéder à la
perfection et de donner un sens plus noble à la vie. Sa pénitence se
transforme en paradis lorsqu'il rencontre Chiang l'Ancien et les autres
exclus assoiffés d'infini. Chiang lui apprend l'absolu, mais aussi la
responsabilité, la confiance, l'amour, la liberté. Tel un Saint-Exupéry
américain, Richard Bach est écrivain-aviateur. Cet ancien pilote de
l'armée de l'air américaine a pour seule religion le vol qui confère à
son regard une perspective salutaire. Jonathan Livingston le goéland
- qui rappelle parfois le Petit Prince - lui valut la célébrité
dès 1970. Il est aussi l'auteur du Messie récalcitrant, et d'Un pont sur
l'infini.
Cela faisait un petit moment que j'entendais parler de ce livre et je suis malheureusement un peu déçue. Je m'attendais à
un livre dans la lignée du Petit Prince alors que celui-ci est plus
technique, ça manque de poésie. L'auteur est un ancien pilote et cela se ressent dans son
écriture.
Cependant, la manière dont est traité le sujet principale : la liberté, n'est pas dénué d'intérêt et m'a laissé dans une certaine méditation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire