Ce fut une enfant adorable, une jeune fille charmante, une femme
compatissante et dévouée. Elle a traversé la Bretagne de part en part,
tuant avec détermination tous ceux qui croisèrent son chemin: les
hommes, les femmes, les vieillards, les enfants et même les nourrissons.
Elle s'appelait Hélène Jégado, et le bourreau qui lui trancha la tête le
26 février 1852 sur la place du Champs-de-Mars de Rennes ne sut jamais
qu'il venait d'exécuter la plus terrifiante meurtrière de tous les
temps.
C'est un exercice de style en cynisme absurde et cocasserie. C'est du "Teulé" à l'humour noir complètement décalé, à ne pas prendre au premier degré.
Derrière le propos excessif et délirant, l'écrivain est là, avec sa
plume virevoltante et une documentation historique fouillée,
ressuscitant une société rude, belliqueuse, catholique et barbare, aux
racines celtes ténébreuses. On peut néanmoins reprocher un trop plein
dans la truculence, un excès de bretonnismes, une overdose de délires
verbaux.
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