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Les anges meurent de nos blessures de Yasmina Khadra

Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l'Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des Occidentaux, connut la gloire, l'argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d'une femme. De Nora à Louise, d'Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie. Mais dans un monde où la cupidité et le prestige règnent en maîtres absolus, l'amour se met parfois en grand danger.

À travers une splendide évocation de l'Algérie de l'entre-deux-guerres, Yasmina Khadra met en scène, plus qu'une éducation sentimentale, le parcours obstiné – de l'ascension à la chute – d'un jeune prodige adulé par les foules, fidèle à ses principes, et qui ne souhaitait rien de plus, au fond, que maîtriser son destin.


Fresque romanesque dans l'Algérie coloniale ; c'est aussi un récit palpitant de l'ascension, puis la chute d'un jeune prodige de la boxe, Turambo, mais aussi le portrait de trois femmes, d'une ville et d'une société entière.

C'est aussi le récit de l'éducation sentimentale de « championTurambo » au coeur trop grand, bien plus à la recherche d'amour que de gloire.
Le roman balance, entre la dureté, la pureté, révélant les rêves et les tensions, l'obstination et la résignation, puis la rivalité entre les Arabes et les Berbères….. le poids de la culture européenne et bien évidemment le sort des femmes toujours d'actualité encore à nos jours !…….
Il n'y a pas qu'en Algérie que les jeunes espèrent s'en sortir avec le sport, pour oublier enfin la misère dans laquelle ils sont nés et découvrir un monde meilleur.
« Les Anges Meurent de nos Blessures » surprend son lecteur jusqu'à la fin. Un lyrisme qui le met K.-O

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