comme des mouches et elle avait de l'argent facile. En prison, elle écrit le parcours d'exclusion et sa rage de survivre, et tente un pas de côté. Comment s'émanciper de la violence sans horizon qui l'a menée jusqu'ici ? Peut-elle rêver d'autres rencontres ? Et si la littérature pouvait encore restaurer la dignité ? Subversive et sulfureuse, amorale et crue, La Barbare est un bâton de dynamite rentré dans la peau d'une société du néant.
En lisant ce livre, une question me venait sans cesse en tête. Mais où l'auteure a-t-elle pu trouver le personnage de la petite barbare. Est-ce possible?
Les faits sont tirés d'un meurtre qui a été commis il y a une dizaine d'années auquel a participé la jeune fille.
Astrid Manfredi construit très bien le personnage à partir de son enfance morne, pauvre , sans modèle d'éducation , sans joie, dans une tour de béton.
A partir de la petite adolescence, elle n'a qu'une chose en tête, avoir de l'argent. Elle se prostitue et c'est l'escalade avec son comparse jusqu'au meurtre.
Elle passe derrière les barreaux et a une relation sordide avec le directeur de la prison.
Elle retrouve la liberté mais a-t-elle une chance de se construire ?
L'écriture de l'auteure est à la mesure du personnage : très crue bien qu'imagée et bien tournée : un style très particulier qui rentre bien dans l'oreille mais fait très froid dans le dos.
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