Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu
toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à
l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays
d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.
Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans
les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du
fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.
Bakhita est le roman bouleversant de cette femme exceptionnelle qui fut tour à tour captive, domestique, religieuse et sainte.
Avec une rare puissance d’évocation, Véronique Olmi en restitue le
destin, les combats incroyables, la force et la grandeur d’âme dont la
source cachée puise au souvenir de sa petite enfance avant qu’elle soit
razziée.
Lauréate du Premier Grand Prix des Blogueurs Littéraires (2017), Bakhita
est une biographie romancée d'une jeune esclave soudanaise arrachée aux
siens à l'âge de sept ans, vendue de nombreuses fois, torturée, qui
deviendra grâce à une rencontre salvatrice Sainte Joséphine Bakhita.
le récit du destin hors norme de cette femme courageuse, à l'enfance
saccagée par la cruauté des hommes, livrée au plaisir des uns,
maltraitée, déracinée, choque, interpelle, fascine. C'est douloureux
d'autant plus que l'actualité affiche, encore aujourd'hui, la soumission
d'êtres humains –migrants ou non – réduits à l'esclavage, victimes de
barbaries sans nom.
Le style de l'auteur nous emporte, donnant vie à Bakhita
dont on entend la voix, dont on pleure les chagrins. Cette petite mère
noire, « Madre Moretta », méritait amplement ces lignes dont je
recommande vivement la lecture.
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